Limousin : la guerre des colas locaux aura-t-elle lieu ?

On trouve déjà du cola "Père Defrance" "lou cola d'aqui" à Eymoutiers, cola qui n'a rien à envier à la célèbre marque en rouge à qui j'ai d'ores et déjà tourné le dos... Quand je n'ai plus de CO2 pour ma machine à bulles
Je teste le "Limouzi Cola" dès qu'il sort.
Et vous ?

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"Coca-Cola" contre "Pepsi", "Auvergnat Cola" contre "Bougnat Cola", et maintenant le "Père Defrance Cola" contre le "Limouzi Cola" : dans la région aussi, deux marques vont se disputer le marché.

Il y avait le "Breizh Coca", en Bretagne, le "Corsica Cola" sur l'Île de Beauté, le "Bougnat Cola", en Auvergne et toute une série de colas alternatifs. Il faudra désormais compter avec le soda dans sa version limousine. Et pour avoir autant attendu, la région verra sortir cet été, à quelques mois d'intervalle, deux colas.

Le premier sera commercialisé en juin, sous la marque "Père Defrance", par l'entreprise "Deco Jus", implantée à Saint-Yrieix-la-Perche, qui a démarré en vendant des jus et pétillants de pomme.

Labellisé CRIL. Le second, baptisé "Limouzi Cola", paraîtra en septembre. Il est porté par LGM Production, une société plus connue du grand public pour ses produits et vêtements identitaires labellisés CRIL (Communauté révolutionnaire indépendante limousine), installée en centre-ville de Limoges.

Entre les deux, il y a un peu d'eau dans le gaz... Les protagonistes ont un moment été en contact mais l'affaire n'a pas été conclue et chacun s'est lancé de son côté.

Si Laurent Mandon, de LGM Production, a été plus rapide pour déposer les marques "Limouzi Cola" et "Limousin Cola" début 2011, Christophe Cousty et Gérard Defrance, de Deco Jus, disposant d'un important réseau dans la grande distribution, ont devancé leur concurrent pour leur arrivée sur le marché.

Le 20 juin, pour célébrer les 10 ans de leur entreprise, ils lanceront leur cola dans les magasins. « Notre objectif est d'atteindre les 100.000 bouteilles vendues la première année. »

Le projet du "Limouzi Cola" reste encore à finaliser. Il vise aussi des enseignes de supermarché ainsi que des détaillants, des restaurateurs, des cafetiers.

Pour l'instant, tous deux sont positionnés sur la bouteille de 1,5 litre, « vendue moins cher que le cola américain » mais réfléchissent au format plus petit. Christophe Cousty, de Deco Jus, évoque une formule type "zéro sans sucres".

Quant à Laurent Mandon, il souhaiterait proposer la version en verre. Dans le monde des bulles, la concurrence ne fait que commencer.

Hélène Pommier
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Je regrette quand même que ni l'un ni l'autre ne soit 100% "made in Limousin"...